Et si on l'enseignait?

L’impératif social d’une éducation à l’argent 

L’argent, instrument social, créateur de richesse et d’identité, entretien avec chacun des citoyens une relation personnelle endoctrinée par une éducation familiale, une place dans la société et dans la vie, différente. C’est pourquoi une mauvaise gestion de celui-ci devient à tous les niveaux un handicap. Seul l’enseignement de cette notion pourrait remédier à l’exclusion sociale, et contribuer à soutenir les personnes financièrement fragiles.

Image : « Les comptes »

L’ «illettrisme» de l’argent: est  la conjugaison de différents problèmes tels qu’un manque de relais familial quant à la gestion d’un budget ; sans doute une fragilité psychologique liée aux multiples tentations qui nous environnent comme le besoin de réussite sociale, une consommation effrénée de choses pas forcément utiles et nécessaires, l’illusion que le crédit est inépuisable…  Tout ceci a pour conséquence un surendettement allant jusqu’à l’interdiction bancaire !  Les « mauvais gestionnaires » sont entrainés dans un engrenage financier qu’ils ne maitrisent pas ; engrenage qui s’étendra jusqu’au finance de l’Etat, et sera nuisible à la croissance économique, aux banquiers et à la société.

L’accompagnement humain, le diagnostic et le réaménagement financier permettent de solutionner ces problèmes et de retrouver une bonne santé financière à long terme.

Un bon enseignement de l’argent : une action d’envergure.

Avant d’en arriver au stade de surendettement et d’entrer dans le cercle vicieux du « rouge pourpre »,  les mauvais gestionnaires sont invités à tirer profit des actions d’éducation financière et budgétaire lancées par des organismes ou associations (citions l’IEFP : « Institut d’Education Financière du Public » et l’UDAF : Union Départementales des Associations Familiales ») ayant la volonté de créer une relation idéale entre l’argent et l’humain. 

Cette relation passerait par l’aptitude à gagner assez d’argent pour subvenir à ses besoins, à contrôler ses dépenses, à gérer raisonnablement ses finances…

Une personne tenant ses comptes et maniant habilement ses frais est alors un client fiable, capable d’entreprendre et d’assurer sa sécurité économique.

Et plus concrètement…

Pour prévoir et ainsi éviter une vague déferlante de victimes d’une société consommatrice et de fâcheux gestionnaires, l’éducation à l’argent devrait être une matière à part entière (et non comprise que dans des formations spécifiques) dans le cursus scolaire : de la primaire au lycée.                                                   

Les générations futures auraient un aperçu d’une bonne gestion de leur porte-monnaie, de leur « presque » budget familiale, les rendant capable de « parler » d’argent !

Et pourquoi pas, pour les plus jeunes leur donner le défi de gagner leur argent de poche et de le gérer raisonnablement dans la limite de leur besoin, en apportant la preuve par la tenue d'un cahier de compte ? 

Les actions novatrices et ludiques au sein de la famille enseignées aux prochains gérants de notre monde seraient un bon remède aux maux de notre société.

 Image : « Que fais-tu de ton argent de poche ? »